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a.s.b.l. M.E.R.A
Petit historique
17.02.2009
 



Mystère des ruines médiévales du château de Beaufort, patrimoine d’archéologie et d’histoire en pays mosan.
L’énigme du château de Beaufort dans la peinture des «  Primitifs flamands «
Dans l’étroite vallée de la Solières, où s’abritèrent les êtres de la préhistoire et les légendaires nutons, les Romains et peut-être, avant eux, les Celtes, exploitèrent la richesse cachée des mines de fer.

Dominant la Meuse, là où cette vallée profonde rencontre le fleuve, s’élèvent les énigmatiques  ruines de Beaufort, accrochées au sommet de l’escarpement rocheux.
. Sanctuaire celte ?...Temple romain ?... Monastère hospitalier en 1127… un lieu sacré protégeait l’activité des hommes du feu…

espace220 Mais à l’écho des cantiques a succédé le fracas des armes...espace220 les moines ont fait place aux Seigneurs de la guerre...
espace220 une chapelle survécut à l’ombre d’un donjon en cette fin du 12°siècle..
.espace220 et le monastère devint forteresse.


L’histoire de ces lieux est bien incomplète et mal connue.
Enjeu des rivalités sanglantes lors de la légendaire «  guerre de la vache «  (1276),la place-forte résista à tous les assaillants.
Au long du 14°siècle, elle renforça et aménagea son système de défense sous Marie d’Artois et Robert d’Artois.
Passée des mains des Seigneurs de Beaufort aux Comtes de Namur en 1327, elle devint finalement possession du richissime et puissant Duc de Bourgogne, Philippe le Bon, en 1429.
Désormais, menace directe pour la ville de Huy et la Principauté de Liège, invaincue par la force, elle fut investie par ruse.

En 1430, les Hutois démantelèrent la fière forteresse de Beaufort…

Etait-ce sa destruction définitive ?

Là réside une de ses énigmes :

En 1567, un  jeune peintre, Lucas van Valckenborch, de la célèbre époque Breughel, réalisait avec l’aide d’un ami, peintre et architecte, Hans Vredeman de Vries, de multiples croquis des paysages mosans et de l’escarpement rocheux de Beaufort…
le château y apparaît, comportant des similitudes au plan que nous en avons dressé en 1993…

Ce peintre fut séduit par le travail des hauts-fourneaux et par l’ exploitation des mines de fer de la vallée de la Solières. 
Il a laissé d’impressionnants tableaux, témoignages des activités de l’industrie du feu dans des décors dont la précision est particulièrement remarquable.

Mais Beaufort conserve jalousement son mystère…

Aujourd’hui, silencieuses gardiennes des dieux oubliés, les ruines sommeillent sous le lierre…

A celui qui les approche avec patience et respect, elles révèlent parfois quelque secret de leur antique puissance….

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